Jean-Max Michel ex élève du cirque de la Martinique et de l’école nationale des arts du cirque Annie Fratellini à Paris, prend conscience au fur et à mesure de sa carrière de l’impact des arts du cirque sur le développement de l’individu. Après une longue carrière, dans le domaine du spectacle et des arts du cirque Jean Max rentre en Martinique en 2011, afin de mettre en pratique ce constat et d’utiliser les arts du cirque comme vecteur du développement personnel et d’insertion sociale.
Jean-Max réussit à motiver une équipe de collaborateurs afin de mettre en place une structure Carib Loisirs qui accueillerait des publics nouveaux et les initier aux arts du cirque.
Edito
L’équilibre est à la base de tout ce qui compose l’univers. Un être humain pour être en équilibre, doit constamment faire la balance entre sa droite et sa gauche. Cela assure le fonctionnement de son
cerveau dans un environnement apaisé. L’intelligence est la faculté de notre cerveau à puiser dans sa mémoire afin de résoudre des situations en les comparants avec des situations similaires.
Le développement des sens et l’amélioration constante de ses capacités personnelles physiques ou intellectuelles, est essentielle à une vie personnelle épanouie et par effet de ricochet, dans la société.
Les arts du cirque de par leurs diversités, amènent les personnes qui en ont une pratique régulière à faire ressortir les limites de leur personnalité, et à y travailler de manière décontractée et ludique. Dans le monde du cirque, les faiblesses de la personnalité ne sont toujours que momentanées. La pratique des arts du cirque permet une prise de conscience et une amélioration constante de nos points bloquants
L’être humain apprend plus difficilement sous la contrainte. Cet état de fait est pris en considération dans l’apprentissage des arts du cirque. La valorisation de l’être est un moteur essentiel à un apprentissage correct. Dans les enseignements délivrés par le centre des arts du cirque, le travail accompli par les personnes qui pratiquent ces arts, est appuyé sur l’expérience des professeurs, qui sont en général des artistes. Ils apprennent à analyser les difficultés rencontrées dans la pratique d’une discipline, à les comprendre, puis travailler à les améliorer. Outre les bienfaits des progrès accomplis sur le développement de la personne, les arts du cirque permettent de valorisation de ses acquis devant un public.
Exemple de cas concrets dans la pratique du jonglage
Traits physiques: Améliore la condition physique, la coordination, l’ambidextrie, la flexibilité, les réflexes, le rythme, l’orientation du corps…
C’est en s’amusant que des personnes passent des heures à pratiquer le jonglage. Pensez aux nombreuses fois qu’une personne se plie pour ramasser une balle qu’elle fait tomber au sol en particulier dans les stades débutants de l’apprentissage. On fait ainsi sans s’en rendre compte, un travail de flexion et d’étirement. Les personnes qui apprennent à jongler avec des foulards, font un entraînement fantastique cardio-vasculaire et pulmonaire. Tous ces lancés et captures de balles ou foulards, ces mouvements répétitifs de lancer et attraper construisent et tonifient les muscles.
En réalité ce qui change dans le corps, entre un jongleur débutant et un jongleur confirmé :
Au moment où l’on commence le jonglage, ce type de pratique n’est pas inscrit dans notre cerveau comme un besoin. A la deuxième tentative, le cerveau traitera cette information comme un besoin et ouvre des liaisons nerveuses afin de permettre la gestion de cette demande au niveau de la conscience.
Rôle de la répétition des gestes
A chaque nouvelle tentative de lancer les balles, le cerveau prend note de toutes nos erreurs et ordonne aux muscles nécessaires de se mettre en œuvre. Au fur et mesure du temps les muscles se tonifient et les liaisons nerveuses ce prolonges, afin de placer le cerveau dans la position où il est le plus efficace, l’équilibre le plus parfait entre la droite et la gauche.
Le cirque existe depuis toujours ; mais, des gladiateurs de jadis il ne reste plus que le souvenir, car acrobates, jongleurs, mimes et clowns les ont remplacés.
C'est en 1767 que Beates, un Anglais donna à Paris une représentation hippique sur un simple terrain entouré de palissades ; la piste n'était séparée du public que par une corde.
En 1774, un compatriote de Beates, nommé Hyam, parut avec sa famille et, au même endroit, présenta des divertissements du même genre jusqu'en 1778 où revint Beates . L'année suivante, Balph, écuyer français, et sa femme écuyère espagnole, continuèrent ce spectacle.
Philippe Astley, né en 1742 à Newcastle Under Lyne, après avoir organisé plusieurs cirques en Angleterre vint à Paris en 1782 et ouvrit, le 16 octobre 1783, faubourg du Temple, une salle ronde comportant deux rangées de loges, éclairées par 2000 bougies et où l'on voyait, durant les mois d'octobre à janvier, des exercices de manège ainsi que des tours surprenants de force et de souplesse tant sérieux que comiques.
Les deux principaux acteurs étaient Astley père, le plus bel homme d'Europe et son fils âgé de 17 ans qui "avec des grâces et une vigueur capable d'enchanter le beau sexe", exécutait sur des chevaux courant au grand galop, le menuet de Devonshire composé et dansé en 1781 à Londres par le grand Vestris. On y admirait encore le cheval qui rapporte ; le cheval qui s'assied comme un chien ; le combat du tailleur anglais et de son cheval ; un équilibriste sur le fil d'archal, nommé Sanders, un paillaUsse d'une agilité merveilleuse, et enfin un petite fille de quarante mois qui touchait du forte piano. Les places coûtaient 3 livres aux premières loges et 1 livre 10 sol aux secondes et 12 au parterre .
Les arts du cirque font leurs premiers pas à la Martinique par l’intermédiaire de Lorstrom Théatre qui créé l’école du cirque de la Martinique en 1988.
L’école du cirque de Martinique réunis plusieurs jeunes qui ont pour motivation première d’acquérir des compétences afin de créer un spectacle de cirque avec des influences antillaises et caraïbéennes.